Il est formé pour faire face à toute une gamme de secours comme : les incendies, inondations, sauvetages, assistances à personne, etc… Le pompier se veut de protéger les personnes ainsi que leurs biens. Au Mali la notion de sapeurs-pompiers apparaît en 1952. Soit 8 ans avant l’indépendance nationale. Les premiers acteurs étaient de la voirie. En 1960, le pays connaît et voit ses premiers pompiers professionnels après l'éclatement de la Fédération du Mali. Jouer la sécurité est le choix le plus risqué que l’on puisse faire. Le pays vivra sa première vraie expérience de protection civile 9 ans après l’indépendance avec le sévère incendie de la Fabrique de cigarettes Djoliba à Bamako.

Se réunir est un début ; rester ensemble est un progrès, travailler ensemble est la réussite. C’est de là que la France s’implique à aider sérieusement cette formation militaire reconnue d’utilité publique. Pour garder la maîtrise de son destin, un service chargé d’assurer la Direction Générale de la protection civile voit le jour (1969). 1969, 1970, 1971… voici des années de métamorphose administrative pour cette corporation vaillante. Nous sommes en 1991. La conférence nationale, avec l’avènement de la démocratie, recommande la création de la direction de la protection civile.

Elle a grandi. Elle a pris du galon. Elle n’accorde aucun respect au repos. Sa vision : le sacrifice. Ces bénévoles, secouristes, médecins, infirmiers, équipiers secouristes, agents administratifs, techniciens, moniteurs, experts et cadres interviennent dans la formation du grand public aux premiers secours, dans les missions complémentaires des services publics, et celles d’aide humanitaire et sociale. Elle est ainsi représentée dans les régions du Mali (Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti, Gao, Tombouctou pour ne citer que ceux-ci).

Avec des agents acquis à sa cause, la protection civile est enviée aujourd’hui par ses autres corporations militaires.

A voir de plus près, son secret pourtant simple mais au combien efficace et nécessaire se trouve être la formation et l’équipement ; qui représentent la quasi-totalité de son budget. Évidemment à ne pas oublier ses hommes et femmes dynamiques et motivés.

Entre-temps, c’est la population qui croît avec les besoins naturels, index à une super activité de la protection civile. Civile, qu’elle a su convaincre, et touche le cœur sans dons d'organes. La preuve par l’épreuve comme durant la période pluvieuse en 2013 qui a causé des dégâts difficiles à concevoir avec des morts à la pelle (on dit avoir le nombre de morts et une estimation des dégâts matériels) auxquelles elle a pu et su faire face.

3 ans plus tard, soit en 2016, le Mali (Bamako) renoue avec ses démons pluvieux. La protection civile est assez aguerrie. Elle y fait face avec une rapidité et efficacité d’intervention déconcertante.

Mourir ou périr. Car pour parler d’un arbre, il faut le faire depuis sa racine. La protection civile l’a compris. Ses recrus font l’objet des tests en amont et en aval de la formation dans la caserne.

Renforcement du mécanisme institutionnel pour la Réduction/Gestion des Risques et des Catastrophes, Renforcement du système d’évaluation post-urgence et de mise en œuvre du Relèvement ; Développement d’une Politique, d’une Stratégie et d’un Plan d’Action National pour la Réduction et la Gestion des risques et des catastrophes sont quelques objectifs de la protection civile malienne.